4 types de management – directif, persuasif, participatif et délégatif – ont été introduit par Rensis Likert dans les années 1960. Ces modèles théoriques étaient révolutionnaires pour leur époque, car ils structuraient les dynamiques de leadership. Aujourd’hui, ces types de management restent essentiels pour naviguer dans des environnements organisationnels complexes, où la flexibilité et l’adaptation aux contextes spécifiques sont primordiales.
Ces approches offrent un cadre précieux pour comprendre la dynamique de leadership au sein d’une organisation.
Imaginons une crise économique majeure nécessitant un ajustement rapide de la stratégie d’une entreprise. Comment chaque style de management répondrait-il à cette situation critique ? Quels sont ces styles, et comment s’adaptent-ils à différents contextes ?
En période de crise économique, un manager directif prendrait rapidement des décisions sans consulter son équipe. Il instaurerait des mesures d’austérité ou réorienterait les activités. Ce style de direction autoritaire implique que le manager détermine seul les objectifs et méthodes.
Ainsi, le mode directif repose sur une prise de décision centralisée, où le manager fixe des objectifs clairs et impose les méthodes pour les atteindre. Ce style est particulièrement efficace en situation de crise.
Exemple : Lors d’une crise économique majeure, une entreprise industrielle internationale a fait face à une chute soudaine de ses revenus en raison de perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Le manager directif a immédiatement mis en place des mesures strictes de réduction des coûts, en suspendant temporairement certains projets et en réorganisant les équipes pour se concentrer sur les activités critiques. Bien que ces décisions aient été impopulaires, elles ont permis à l’entreprise de maintenir sa stabilité financière et de préparer une relance rapide.
- Avantages : rapidité des décisions dans les situations d’urgence, contrôle accru, efficacité en période de crise
- Inconvénients : risque de démotivation et d’insatisfaction des collaborateurs. Possible résistance des employés, se sentant exclus du processus décisionnel.
Il n’existe pas de règle absolue pour choisir un style de management.
Un manager doit s’adapter en fonction de trois critères principaux :