La transition énergétique, notamment l’éolien et le solaire, repose également sur une consommation importante de cuivre. Contrairement aux énergies fossiles, les énergies renouvelables nécessitent une vaste infrastructure pour capter, transmettre et stocker l’énergie. Le cuivre est essentiel à chacune de ces étapes.
Par exemple, une éolienne contient environ 5 tonnes de cuivre. Les systèmes photovoltaïques quant à eux nécessitent un réseau complexe de câblage qui demande beaucoup de cuivre pour acheminer l’électricité (selon Dataconomy).
La création de nouvelles mines de cuivre est un processus extrêmement long. Il faut en moyenne entre 12 et 26 ans pour ouvrir une nouvelle mine. Selon Jeff Currie, stratège chez Carlyle, cette lenteur, combinée à une demande en forte hausse, pourrait faire grimper le prix du cuivre à 15 000 dollars la tonne, contre environ 9 450 dollars la tonne actuellement.
Cette hausse des prix pose un risque pour plusieurs secteurs. L’automobile, en pleine transition vers les véhicules électriques, est particulièrement exposée. Chaque véhicule électrique utilise quatre fois plus de cuivre qu’un modèle thermique. L’industrie des énergies renouvelables, qui repose sur ce métal pour la construction des infrastructures vertes, est également en première ligne (selon Dataconomy).
Alors que l’IA et les énergies renouvelables stimulent la demande en cuivre, les industries devront revoir leurs stratégies pour mieux gérer ces ressources. Garantir un équilibre entre innovation technologique et durabilité des ressources devient indispensable.
Dans ce contexte, le management de transition peut apporter des solutions rapides et efficaces. Un manager de transition peut restructurer les chaînes d’approvisionnement, identifier des alternatives au cuivre et optimiser les processus pour limiter l’impact des hausses de prix. Il peut aussi accompagner les entreprises dans l’adoption de nouvelles technologies économes en cuivre, sans compromettre la compétitivité.
L’essor de l’IA et de la transition énergétique génèrent une demande exponentielle en cuivre. Ce métal, au cœur de la révolution industrielle et écologique, est soumis à une pression croissante. Les entreprises devront faire preuve de réactivité et d’agilité pour naviguer dans cette nouvelle ère.